Les nouvelles règles pour la location meublée : ce qu'il faut savoir
🔑 La location meublée connaît un tournant majeur en 2025 : de nouvelles réglementations entrent en vigueur, impactant aussi bien les propriétaires que les locataires. Mieux vaut les connaître pour rester dans les clous et éviter les mauvaises surprises. Voici ce qu’il faut retenir.
📌 Déclaration obligatoire dès janvier 2025
Depuis le 1er janvier 2025, toute mise en location d’un logement meublé, qu’il s’agisse d’une location de longue durée ou saisonnière (via Airbnb ou autres plateformes), doit impérativement être déclarée sur une plateforme nationale dédiée. Cette mesure vise à renforcer le contrôle du marché locatif, à assurer la transparence des offres, et à lutter contre les abus. Elle permet également de s’assurer que les logements mis en location répondent aux normes en vigueur.
🌍 Vers une location plus écologique
Les exigences environnementales se durcissent également. Il est désormais interdit de louer un logement meublé touristique si celui-ci présente un mauvais diagnostic de performance énergétique, c’est-à-dire une classe F ou G. Cette interdiction sera élargie aux logements classés D à l’horizon 2034. L’objectif est clair : accélérer la rénovation énergétique du parc locatif et réduire l’impact environnemental du secteur immobilier.
💶 Un cadre fiscal moins favorable
Sur le plan fiscal, les avantages historiquement associés à la location meublée sont revus à la baisse. Lors de la revente, la valeur amortie du bien entre désormais dans le calcul de la plus-value, ce qui augmente le montant de l’imposition. Par ailleurs, l’abattement fiscal applicable aux revenus générés pourrait être aligné sur celui des locations nues, réduisant ainsi l’attractivité de ce type de placement.
⚖️ Un encadrement renforcé pour un marché plus équilibré
L’ensemble de ces mesures s’inscrit dans une volonté de rééquilibrer l’offre entre locations de courte durée, souvent plus lucratives, et locations longue durée, indispensables au logement des résidents permanents. Les propriétaires doivent donc repenser leur stratégie locative et s’adapter à ces nouvelles contraintes.
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